Cie Jérôme et Valérie Merle

DANSE CONTEMPORAINE OISE: La Compagnie Séraphino est créee en 1989 pour un concours international à Groningen, Jérôme et Valérie Merle y enseignent et y créent. Dès lors le travail évolue, à la recherche d'un corps plus sensible, plus ouvert, plus habile, plus créatif, plus libre. En 2000, elle prend le nom de ceux qui y batissent un univers, résultat de la recherche d'un langage. Depuis le début, l'Espace Europe de Crépy en Valois l'accueille en résidence.

Liens pour accéder aux créations:

2013-2014: “Le bruit du dehors“ Musique Philippe Leteissier. 8 danseurs.
2012: “Le point de départ“ Performance Mots Musique et Danses avec Philippe Leteissier musicien créateur en direct
2011: “La voie est libre“ pour 11 danseurs
2010 : Performance interactive
2009:“Le regard des autres“ Pièce Chorégraphique
2008 : Le regard des autres "court-métrage" de 37'
2007 : La faille du héros
2006 : Performance "Danses et l.ectures" avec la participation de Lambert Sclechter, écrivain luxembourgeois
2005 : "Je suis jaloux de vous" pour 6 danseurs.
2004 : "Court-métrage" avec 6 danseurs et un comédien
2003 : "Qui est le loup ?" pour 7 danseurs
2002: Performance "Corps en présence" avec 8 danseurs, 4 hommes, 4 femmes.
2001 : Performance : "mots d'auteurs, mots de danseurs" avec 9 danseurs.
2000 : Pièce Chorégraphique "Le tango n'aura pas lieu", pour 7 danseurs.
2000 : Solo "Le poète" de Jérôme Merle, sur des textes de Léo Ferré
1999 : Pièce Chorégraphique "Stop", pour 9 danseurs

COMPAGNIE : Recherche artistique

Le corps poète:
Le mouvement qui sert de tremplin à l’expression témoigne que le danseur est poète.
Tout en étant abstraite, sa danse raconte l’instant vivant qui le réunit aux autres et à lui même.
Il s’affirme par le geste, posé, signé, répété, étrange, simple et parlant.
Il affirme sa présence solitaire, sa morphologie singulière.
Les danses sortent de l’immobilité comme des voix du silence.
Elles vont à la rencontre d’une musique ou d’un son qui les font voyager. La musique ou le son s’en trouvent nouveaux, éclairés par une image insolite.

La danse:
La Danse Contemporaine n’est pas une technique de plus destinée au corps.
Elle ne reproduit pas des images connues que le spectateur reconnaîtra.
Elle est une expérience artistique poétique personnelle d’un corps en représentation d’une image encore inconnue. Une expression de soi vers l’extérieur dont l’affranchissement est, la rencontre entre les danseurs et avec un public.
Le travail du corps y est : Ecologique, intuitif, énergétique, au présent, conscient.
Parce que les barrages se posent en défense de toutes les agressions accumulées, le corps se raidit ; il enfouit dans l’oubli le rayonnement de l’enfance ; il réduit l’éventail des perceptions : moins voir, moins entendre, moins aimer ; il joue de son instrument à 40 %.
Comme on met la pierre d’une maison à nu, on cherche à retirer un peu plus à chaque danse ce qui retient l’élan du corps intuitif, le jeu plus fin d’une danse qui se passe de justification, la confiance en ses propres moyens d’expression et de création.

Nouveau Blog

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La compagnie Jérôme et Valérie Merle s'installe virtuellement sur un nouveau site, hébergé par la plateforme EKLABLOG. En espérant l'accessibilité meilleure, bonne visite sur ce nouveau site: CLIQUER SUR “NOUVEAU BLOG“ ci dessus.

Conception: Eddyteur.

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Anne Meyer, photographe complice

Née en 1954 à Saint-Quentin dans l’Aisne, d’origine suisse-allemande, Anne photographie les choses et les gens.
Elle s’initie en 1977 à l’analyse filmique à l’université de la Sorbonne Nouvelle (ParisIII) sous la direction de Vincent Nordon, réalisateur. L’intérêt qu’elle porte au cinéma imprègne profondément son travail photographique. Une expérience d’aide opérateur au cinéma d’Hirson dans l’Aisne en 1989 puis les cours du conservatoire libre du cinéma Français parfairent une technique de l’image qui raconte.
Parallèlement elle rencontre Sarah Boréo, comédienne et chanteuse qu’elle photographie
En 1990 elle approche le mouvement au travers de la danse contemporaine; Elle arrête des images de détails qui font oublier la Danse. Elle évoque cet univers au travers de reportages photographiques et d’affiches de spectacles. De nombreuses traces photographiques inspirées du Nord de la France et de la Belgique donnent naissance à divers expositions dans cette région.

Ma rencontre avec Anne :
“Alchimie pure de l’objectif sur la matière, que conduit le regard dévoré par une émotion toute singulière vis à vis des choses simples qui nous entourent. Lumière sur la forme, les contours d’un objet, la couleur certainement la couleur, le chatoiement des spirales mêlé aux volumes, le texte d’une matière qui a pris la parole. Un objectif vient arrêter ce cadre d’image, l’entourant de rigueur toute maternelle et transforme un endroit banal, inavoué au regard humain pressé, en un coffret dissimulant des joyaux. Proposer un sens neuf à ces lieux que l’on piétine sans l’ombre d’un doute sur leur capacité à raconter. Cadrer avec une grande discipline ce petit univers de rien et promettre à l’imaginaire du contemplateur le matin d’une belle journée, l’épilogue d’une histoire fabuleuse.
C’est une peinture photographique offrant l’occasion de célébrer l’enfant qui nous porte et son émerveillement enchanteur devant une feuille marron dans la boue. C’est aussi la fête de la réflexion et de l’imagination, trouvant ici un tremplin d’expression. Un spectacle.
Un grand rectangle blanc de vide encadre un petit rectangle plein : la photo. Voici mon souvenir, à cela près que ce rectangle gribouillé me rendait la sensation de mon intelligence et de ma liberté. Cette image ne m’ayant pas imposé une pensée définitive mais des pensées voyageuses. Je me sentais romancière et j’étais à l’exposition de photos d’Anne Meyer.“
Valérie Merle.

A Pierre

Salut l’artiste,

Pose ton pied un peu plus loin.

Traverse ces horizons et ces marais.

Danse danse dans la lumière retrouvée

Tourne le dos et lance tes bras

Comme une envolée

Un cadeau.

Pieds serrés vole et danse

Humblement

Tranquillement

“Acharné“ des proses placées.

Salut l’artiste

Corps mort

Et tous ces mouvements gravés.

Homme debout

A la voix jamais tamisée.

Tourne

Saute tourne danse

Et pose un dernier regard

Sur des chorégraphies à inventer.

Salut l’artiste

Ose une dernière esquisse

Tremble dans un pas de deux.

Transpire la vie

Transpire le souffle

Et danse.

Oui danse danse danse

et danse encore

Danse pour nous

Pour les lézards

Pour les rivages

Et les doutes.

Regarde-nous

Te regarder

Et laisse-nous

Ne pas t’oublier.

Pierre est mort le 28 Juillet 2013.

Jean Reverdito

Le bruit du dehors

En lieu et place, des personnages que le bruit ne déroute pas. Cent fois ils descendent les marches pour rejoindre le monde, croiser des regards, boutonner leur col, échafauder leur buste.

Quelque chose en eux se dessine, qui ne suit pas le mouvement.

Comme la présence d’un corps en l’absence de la réalité, un silence dans le vacarme élégant, un diaporama en fond d’écran.

Leurs gestes se croisent dans l’espace, sans correspondre. Avec qui a lieu l’entretien ?

Quand dans l’oubli de soi, ils traversent la scène, en errance vagabonde, c’est à coup de flashs de mémoire que les corps retrouvent le chemin. Submergés par la venue de cette danse, ils l’exécutent comme un projet de pierre fait de volonté. Le son devient symphonie et rythme leur pas ordonnés.

Des sonorités qui s’ignorent, des mots qui dérangent, des pots de confitures et des espaces entre tous, à partir de maintenant, ce qui entoure le corps c’est l’actualité de tout cela, ce qui le concerne c’est le lien qui s’opère, avec quoi, avec qui?

Interprètes: Anne Vilbert, Jérôme Merle, Véronique Lambert, Patricia Fliniaux, Marie-Hélène Bernard, Philippe Denais, Valérie Merle, Olivier Quintane, Thierry Neufville.

Direction: Jérôme et Valérie Merle

Musique, création : Philippe Leteissier

Costumes : Anne Vilbert

Décors : Philippe Denais

Régie son et Lumière : Lionel Vonck

Sous forme de performances surréalistes, dans la magie de l’aléatoire, le sort du danseur est imprévisible, qui se prête au jeu de l’improvisation. Dès lors, imprévue, sa danse ne raconte pas forcément quelque chose de compréhensible, elle s’inscrit dans l’instant, créant des images équivoques, poétiques. Elle a pour principe de se développer en direct. Elle s’alimente alors des possibles, à partir de ce qui se joue sur scène et des ingrédients qui se superposent. Tirés au sort par le public ou les danseurs, ils forment le point de départ de danses qui bâtissent un univers sans nom.

L’Inventaire

- Une machine à coudre

- Un morceau de Vivaldi

- Une bande son

- Mon voisin qui joue de la batterie

- Le carnet de répétition des danseurs

- Un fauteuil en cuir usé

- Un épluche légumes

- Une robe noire croisée devant

- Une expérience que le public va faire

- Un morceau de Nirvana

- ...